La présence postale est l’affaire de toutes et tous
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La situation de La Poste aujourd’hui n’est pas nouvelle. Écartelée entre ses missions de service public et les impératifs de rentabilité d’une multinationale, La Poste subit depuis bientôt deux décennies une stratégie qui ne sert pas l’intérêt général.
On pourra citer les fermetures massives de bureaux de poste et d’infrastructures de traitement du courrier et des colis, la mutation des services publics financiers vers un modèle bancaire banalisé et excluant, une qualité de service en berne à l’image de l’emploi postal qui a baissé d’un tiers en dix ans.
Il est clair que pour le gouvernement et les dirigeants de La Poste, il ne s’agit plus de savoir ce que La Poste peut faire pour l’intérêt général mais de trouver toutes les solutions pour tirer un maximum de profits d’un grand service public de proximité.
Evidemment nous réfutons cette posture et proposons plutôt de renverser la vapeur, d’aller plus loin que la défense de nos établissements postaux, de reconquérir le terrain perdu.
Il s’agit aussi d’ouvrir largement le débat sur l’avenir de La Poste, sur sa place dans la collectivité, les nouveaux services qu’elle peut apporter aux nouveaux besoins des
populations, sans bien sur lâcher ses missions de base.
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