La lutte collective paie toujours
dimanche 10 juillet 2016
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Si chacun ou chacune, se dit qu’il ou elle aimerait mais qu’il ou elle ne peut pas se permettre de manquer le travail, d’aller dans la rue dire non à quelque chose qui le ou la chiffonne, voire qui l’estomaque - parce que, vraiment, ces derniers temps, ils y vont fort ! -, si chacune ou chacun d’entre nous n’ose pas - ça fait mauvais genre, le patron ou même les collègues risquent de me prendre pour un(e) cinglé(e), un(e) rebelle, je risque d’y laisser des plumes - ou n’ose plus - j’ai donné, j’en ai marre, on dirait que ça ne sert à rien, on ne sera jamais tranquille -, chacun et chacune d’entre nous le sait : il n’y a qu’ensemble que l’on y arrivera.