Quartier Sud N° 68
par
EDITO :
“Historique“ : c’est ainsi que la fédération CFDT et La Poste qualifient l’accord distri, signé par cette même CFDT, la CFTC, la CGC et FO. Au vu de la souffrance vécue dans les services, dont la médiatisation a (faut-il le rappeler ?) précipité l’ouverture de la « négociation » qui vient de se conclure, on prend toute la mesure du ridicule d’une telle affirmation. Nous ne pouvons que partager ce que déclarait une organisation syndicale lors de la plénière conclusive du 19 janvier : “tôt ou tard, une nouvelle crise sociale et sanitaire éclatera, plus forte que la précédente et La Poste ne pourra se cacher derrière la signature d’un accord“. Qui a prononcé cette phrase aussi lucide qu’accablante pour La Poste et son accord ? FO… qui a finalement signé quelques jours plus tard. Comprenne qui pourra ! Il est de la responsabilité des organisations syndicales qui refusent de cautionner cette mascarade (à l’heure où nous écrivons, l’UNSA et SUD ont annoncé leur non-signature) de tout mettre en œuvre pour faire échec à la stratégie de La Poste, en commençant par faire tomber cet accord qui parachève la casse de notre métier. C’est en ce sens que SUD s’est adressé à la CGT (avec laquelle nous faisons plus de 50% dans la branche Courrier-Colis) pour que nous faire valoir ensemble notre droit d’opposition. Ce serait un premier camouflet pour nos dirigeant-es. Mais il s’agit aussi de préparer la mobilisation nécessaire pour empêcher la boîte d’appliquer ses mauvais coups, avec ou sans accord.
Documents joints
-
- Quartier Sud N° 68
